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Je pense qu’on devrait inverser la pyramide de Maslow !

La Pyramide de Maslow, c’est quoi ?

En 1943, Abraham Maslow, un psychologue américain, a publié une théorie sur la hiérarchie de nos besoins. Mais bien des choses ont changé depuis, notamment le fait que grâce aux livres et à Internet, nous avons accès à la connaissance. Ce qui a amené quantité de personnes à inverser leurs priorités, considérant que c’était leur accomplissement personnel qui leur permettra de combler tous leurs autres besoins, afin de trouver la paix.

 

 

Si on ne peut nier qu’une trop grande partie de la population mondiale lutte encore pour survivre, nombreux sont ceux qui cherchent à vivre la vie qu’ils désirent. Et ce, au-delà des conjonctures sociales, politiques et environnementales.

 

Qu’est-ce que nous voulons ?

Il est clair que nous ne voulons pas tous la même chose et c’est heureux. Pourtant, je pense que nous avons tous quelque chose en commun : le désir d’être aimés par ceux qui nous entourent et de nous épanouir dans la joie et la paix.

Depuis 1943, nous avons eu maintes fois l’occasion de le prouver. Lisez par exemple « La vérité sur ce qui nous motive » de Daniel H. Pink ; les ouvrages de Mihaly Csikzentmihalyi sur la psychologie du bonheur ; ou encore « Manager contre vents et marées » de Marcus Buckingham. Beaucoup considèrent que le fait de « survivre dans un milieu où on n’est pas intégré et où on n’a pas la possibilité d’être soi-même », n’a finalement que peut d’intérêt. Il se pourrait que cela conduise les gens à avoir des déséquilibres mentaux, tels que des « burn-out », « bore-out » et « brown-out »… Bref ! A être « out ». En dehors des préoccupations qui ont véritablement du sens pour eux.

On sait aujourd’hui que même les plantes ne se contentent pas d’avoir de quoi se nourrir pour vivre et que dans la Nature, elles s’épanouissent au sein d’un écosystème avec lequel elles interagissent constamment, grâce à un réseau de filaments souterrains.

Les gens heureux attachent beaucoup d’importance à l’environnement dans lequel ils vivent. Ce qui inclut les personnes avec lesquelles ils vivent.

 

Un mode de pensée qui perdure depuis 80 ans !

En se focalisant sur les besoins physiologiques des personnes, notre système éducatif et notre société n’ont pas tenu compte des individus et du contexte environnemental. Ce qui a créé de nombreux déséquilibres.

Pour commencer, à l’école, on attache que très peu d’importance à l’épanouissement personnel de l’élève et on met la priorité sur le savoir, l’enseignement. On pense que ce qui est important, c’est ce qui entre dans la tête de nos enfants. La preuve en est que, si on parle beaucoup de pédagogie dans les médias et dans les livres, elle n’est toujours pas enseignée aux éducateurs, instituteurs et professeurs. Ils sont tous sélectionnés sur ce qu’ils savent et pas sur leur façon de transmettre leur savoir.

Dans le milieu professionnel, les manageurs non plus ne sont pas sélectionnés d’après leurs compétences en management opérationnel (qui consiste à savoir faire grandir un individu au sein de son équipe). Et les conséquences de cela sont dramatiques, car n’étant pas eux-mêmes éduqués, ils sont plus dans le faire que dans l’être et n’attachent que très peu d’importance aux « états d’âme » de leurs collaborateurs.

Pour moi, c’est là que se trouve l’origine du cercle vicieux dans lequel notre évolution sociale s’est embarquée. On pourrait s’imaginer en 2023, le sujet du bien-être personnel des personnes est devenu le cœur de nos préoccupations, mais il n’en est rien, malheureusement, même si les sujets interpellent et font couler beaucoup d’encre. Les Français n’ont jamais été aussi mal dans leur peau depuis la dernière guerre mondiale.

Les systèmes de gouvernance considèrent que seule la « croissance économique » est susceptible d’apporter de l’équilibre à notre société et donc aux individus, mais il suffit de s’intéresser quelque peu à ce qui se passe socialement et économiquement pour se rendre comptes qu’il n’est est rien et que cette forme de croissance ne sert que quelques-uns. La notion de productivité a donné naissance à la robotique et à l’intelligence artificielle. A la longue, cela finira pas exclure complètement le genre humain de la vie économique. Et si rien n’est mis en place pour qu’il s’épanouisse, il y a peu de chance qu’il trouve son bonheur.

Je suis très intéressée à savoir ce que vous pensez de ce sujet. Alors, n’hésitez pas à en débattre avec moi en commentaire ou dans un message privé.

Bien à vous,

Pascale Baumeister

Une activité ITG Consultants – 75009 Paris
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Pascale est une "Militante du Bonheur", passionnée par l'aventure humaine. Sa mission est d'inspirer et soutenir les hommes et les femmes dans leur quête d’excellence et de réalisation personnelle.

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