Bâtir son projet,  La vie que je veux,  Retrouver son cap !

Se libérer de l’éducation limitante que l’on a reçue

J’ai remarqué qu’il régnait une sorte de tabou autour de nos désirs. Comme si c’était déplacé, voire arrogant, d’avoir des projets qui sortent de l’ordinaire. Du coup, la plupart des personnes n’ont pas une idée précise de ce qu’elles souhaitent dans la vie et elle se comporte comme des navires au milieu de l’océan sans gouvernail ou sans boussole.

Il faut dire que notre système d’éducation cultive la « normalité » et a tendance à tuer dans l’œuf les rêves des enfants et des étudiants. Il est fort possible que ce soit comme ça parce que ceux qui enseignent n’ont, sauf quelques cas exceptionnels, jamais quitté l’école et ne se sont jamais risqués à avoir des vœux en dehors du système éducatif.

Quoi qu’il en soit, les personnes qui ont réalisé leurs rêves avaient toutes une idée précise de ce qu’elles souhaitaient. Celles qui sont devenues célèbres l’ont voulu à un moment où à un autre et celles qui gagnent bien leur vie ont souhaité vivre dans l’abondance.

Avez-vous déjà fait la liste de ce que vous voudriez réaliser dans votre vie avant de quitter cette Terre ?

Chaque fois que je pose cette question aux personnes que j’accompagne, je me retrouve devant un temps mort (c’est le cas de le dire !). Comme si la question était totalement déplacée. Pourtant, c’est un fait, nous allons tous partir.

Il y a quelque temps, j’ai perdu une amie, alors qu’elle venait tout juste de gagner le « Rallye Aïcha des Gazelle » (Angel, je pense fort à toi !). Elle est partie d’un coup, sur une table d’opération, pour un ligament à la con ! Du coup, ça m’a fait sacrément réfléchir et j’ai bien envie de tout faire pour profiter du temps qui me sera accordé.

Pourtant, regardons les choses en face, tout peut arriver et à n’importe quand. Lorsque mon amie est rentrée à l’hôpital pour son opération, personne n’a pensé qu’il ne lui restait que quelques heures à vivre.

Mais arrêtons là ce discours morbide. Ce que je veux vous dire ici, c’est qu’il y a urgence à réaliser ces rêves et ses projets. Et que tout commence par se poser la question de ce qu’on veut vraiment….

Tout le monde n’a pas envie de devenir célèbre, d’être millionnaire, de voyager aux quatre coins du monde, d’habiter un palace. Mais chacun a des désirs.

Même si ça n’est pas conscient, chacun a une idée de ce qu’il veut réaliser avant son « dernier grand voyage ». Chacun a une idée de ce qu’est son idéal de vie.

Mais voilà ce que j’ai compris :

  • « Chacun a exactement la vie qu’il désire à chaque instant ! »
  • « Nous vivons aujourd’hui la vie que nous avons rêvé hier ! »
  • « Ce que nous vivons est le résultat de ce que nous pensons et avons pensé »

Tout le problème vient du fait que nous ne sommes pas conscients de ces choses. Nous ne sommes pas éduqués dans l’idée que vos croyances, nos pensées et notre vision du monde dessinent le monde dans lequel nous évoluons et évoluerons. Nous nous concentrons sur une vision de l’avenir sans considérer le présent et sans chercher à modifier ce que nous pensons à chaque instant…

Prendre conscience que la vie que nous menons aujourd’hui (y compris ce dont nous voudrions bien nous passer) est le résultat de ce que nous avons pensé hier, demande un sacré courage et une bonne dose de responsabilités.

Personne n’ose se dire que la cochonceté dans laquelle il vit aujourd’hui est le fruit de ses pensées d’hier. Pourtant, c’est en prenant conscience de ce processus que l’on peut créer des changements concrets dans sa vie. C’est en ayant le courage d’accepter la réalité de ce que nous vivons et en comprenant que ce sont nos pensées qui en sont à l’origine, que nous ouvrons les portes du possible, que nous retrouvons notre pouvoir personnel et que nous initions l’intention et l’état d’esprit nécessaire à la création d’un avenir qui nous enchante.

Il est donc primordial de faire le lien entre les pensées que nous émettons dans le présent et l’avenir que nous construisons.

 

Comment s’y prendre pour transformer sa vie et vivre celle qui nous inspire vraiment ?

J’ai émis deux idées :

La première est que nous ne sommes pas conscients du pouvoir de nos pensées.

La deuxième est que nous sommes rarement capables de les contrôler.

Mais je vais en ajouter une troisième : nous avons tendance à nous focaliser sur ce que nous ne voulons pas et sommes perdus dès qu’il s’agit de réfléchir à ce que nous voulons vraiment.

Je suis loin d’être la première à dire que nos pensées ont un pouvoir créateur. Ça fait plusieurs siècles que les plus grands penseurs nous rabâchent les oreilles avec cette idée. Mais curieusement, nous avons du mal à l’intégrer. Ce n’est pas facile de prendre cette responsabilité. De plus, il n’existe aucune preuve tangible de ce les anciennes traditions spirituelles avancent, en dehors de ce que chacun peut expérimenter par lui-même.

Alors, au lieu de patauger dans des explications qui, de toute façon, resteront intangibles, je vous propose de nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler. C’est à dire, nos pensées et nos désirs. Mais peut-être vais-je un peu vite en disant que nous pouvons les contrôler ?

Nos esprits sont assiégés par nos pensées. Des tas d’idées valsent en permanence dans nos têtes : entre ce que nous devons faire, ce que nous ne devons pas oublier, nos angoisses face à l’avenir et nos rancœurs du passé. Sans oublier nos émotions qui lient le tout avec de la confusion.

La seule solution à ce brouhaha intellectuel, c’est… la relaxation et le silence !

Ce stress est la source de notre confusion, de notre errance. Et la relaxation qui mène au silence en est le seul remède. Non, non ! Il n’y en a pas d’autre, à part peut-être la lobotomie… Alors, pour faire un raccourci clavier, je dirais que pour avoir la vie que l’on veut, il faut s’accorder du silence chaque jour, au moins pendant une heure (ou 2 fois 30 minutes), pour commencer. Ne pas regarder la télé, ne pas lire, ni écouter de la musique, ni faire quoi que ce soit. Mais juste être là, présent… assis sur un coussin en méditation… sur un banc dans un jardin public… sous sa couette à regarder les dessins du plafond… mais dans le silence !

Je vous entends déjà d’ici. Je sais bien que vous n’avez pas le temps. Que vous êtes déjà overbookés ! Alors, passer du temps à ne rien faire, c’est du délire ! Pourtant, c’est le seul moyen de reprendre le contrôle de votre vie. Et, vous le savez très bien, votre corps en a besoin ; votre esprit en a besoin. À courir dans tous les sens, vous n’arriverez nulle part. Alors, cherchez bien, je suis certaine que vous pouvez caser du temps dans votre agenda. Levez-vous plus tôt le matin et prenez le temps de regarder le soleil se lever. Ou consacrez une demi-heure au silence avant de vous coucher. Faites une balade le midi et pausez-vous quelque part, seul.

Quant à nos désirs, le seul et unique moyen de les connaître, c’est de consacrer du temps à y réfléchir.

 

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Pascale est une "Militante du Bonheur", passionnée par l'aventure humaine. Sa mission est d'inspirer et soutenir les hommes et les femmes dans leur quête d’excellence et de réalisation personnelle.

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